Les acides gras oméga-3, que l'on trouve notamment dans les poissons gras, présentent plusieurs effets bénéfiques potentiels pour les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) tout au long de l'année :
Réduction de l'inflammation : Les oméga-3 ont des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent aider à réduire l'inflammation chronique souvent associée au SOPK.
Amélioration de la sensibilité à l'insuline : Plusieurs études suggèrent que les oméga-3 peuvent contribuer au fonctionnement normal du métabolisme en améliorant la sensibilité à l'insuline, un facteur clé dans le SOPK.
Régulation hormonale : La supplémentation en oméga-3 pourrait aider à diminuer les niveaux de testostérone, souvent élevés chez les femmes atteintes de SOPK.
Régulation du cycle menstruel : Certaines études ont montré que les oméga-3 peuvent aider à réguler le cycle menstruel chez les femmes atteintes de SOPK.
Amélioration du profil lipidique : Les oméga-3 peuvent contribuer à améliorer les profils lipidiques (cholestérol, triglycérides), ce qui est bénéfique car les femmes atteintes de SOPK ont souvent des problèmes de métabolisme des lipides.
Réduction du risque cardiovasculaire : En contribuant à une fonction cardiaque normale et à l'amélioration du profil lipidique, les oméga-3 peuvent aider à réduire le risque cardiovasculaire accru associé au SOPK.
Soutien à la fertilité : Les oméga-3, en particulier le DHA, sont importants pour le développement du fœtus et peuvent potentiellement améliorer la fertilité chez les femmes atteintes de SOPK.
De plus, les acides gras polyinsaturés, dont les oméga-3 EPA et DHA, contribuent au maintien d'une vision normale et au fonctionnement normal du cerveau.
Il est important de noter que bien que ces effets soient prometteurs, la recherche est encore en cours et les résultats peuvent varier d'une personne à l'autre. Les petits poissons, riches en acides gras polyinsaturés, sont une excellente source d'oméga-3 tout au long de l'année.