L’Hormone Antimüllérienne (AMH) : un rôle clé pour la fertilité

L’Hormone Antimüllérienne (AMH) joue un rôle central dans l’évaluation de la fertilité féminine. Produite par les cellules granulosa des follicules antraux présents dans les ovaires, l'AMH permet d'estimer la réserve ovarienne d'une femme, c'est-à-dire la quantité d'ovocytes encore disponibles. Le dosage de cette hormone offre des informations précieuses pour les femmes qui souhaitent concevoir ou surveiller leur santé reproductive. Cet article vous aide à comprendre ce qu'est l'AMH, comment l'interpréter, et ce qu’il faut faire en cas d'anomalie.

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Qu’est-ce que l’AMH et quel est son rôle ?

Définition de l’AMH

L’Hormone Antimüllérienne (AMH) est produite par les cellules granulosa des follicules en croissance dans les ovaires. Elle sert à évaluer la réserve ovarienne femme, un paramètre crucial dans le bilan de fertilité. Un dosage hormone antimüllérienne permet de déterminer la quantité d’ovocytes disponibles, donc le potentiel fécond.

🚨  Le comptage de follicules antraux par échographie est essentiel pour évaluer la réserve ovarienne, même quand on a déjà un dosage d'AMH (hormone anti-müllérienne) sous la main. 

 L'AMH est utile, mais pas parfaite.

L'AMH est produite par les follicules en croissance, donc en théorie, plus ton AMH est élevée, plus ta réserve ovarienne est bonne. Mais son dosage peut être biaisé par :

• Des carences (zinc, vitamine D, fer...) qui peuvent fausser la production hormonale globale.

• Des troubles hormonaux comme des déséquilibres thyroïdiens (TSH trop haute), de l’hyperprolactinémie, Hashimoto ou même de l’inflammation chronique.

• Des variations biologiques : une même femme peut avoir des taux différents selon le laboratoire, la méthode de dosage, ou certaines phases de son cycle.

• Certains traitements (comme la pilule ou d'autres hormones) qui peuvent temporairement baisser l'AMH.

 Le comptage de follicules : la photo réelle du moment.

Lors d'une échographie pelvienne (souvent entre J2 et J5 du cycle), on compte les follicules antraux visibles sur les ovaires.

• Cela donne une évaluation directe et concrète de la réserve.

• C’est indépendant des carences nutritionnelles ou des autres troubles hormonaux.

• Cela permet aussi d'évaluer la qualité des ovaires : aspect, vascularisation, présence éventuelle de kystes, etc.

Parfois, une femme peut avoir une AMH basse mais un comptage folliculaire tout à fait correct (surtout si elle a des troubles métaboliques ou inflammatoires).
Et inversement : une AMH correcte peut masquer une diminution de la qualité ovarienne si on ne regarde pas les ovaires eux-mêmes.

 Faire les deux (prise de sang AMH + comptage de follicules) donne l’évaluation la plus fiable.

Si l’AMH est basse mais que le comptage folliculaire est bon, il est souvent possible d’optimiser la fertilité en corrigeant l’inflammation, le stress oxydatif, les carences…

Comment évolue l’AMH avec l’âge ?

Le taux AMH évolue naturellement au fil des années. Il est élevé chez les jeunes femmes, atteint un pic vers 25 ans, puis diminue progressivement. Après 35 ans, la réserve ovarienne chute plus rapidement, rendant le cycle moins régulier. Un faible taux AMH après 40 ans indique souvent une faible réserve ovarienne.

Des études ont montré que l'AMH diminue de manière prévisible avec l'âge, reflétant la diminution du nombre follicules antraux.

 

Quel est le lien entre l’AMH et la fertilité ?

L’AMH et la réserve ovarienne

L'AMH reflète directement la quantité de follicules disponibles pour l'ovulation nuancer avec le comptage de follicule. Plus le taux hormone anti  mulhérienne est élevé, plus la réserve ovarienne fertilité est préservée ( une nuanc e droit être ici apporté aux femmes SOPK, qui ont par définition une AMH elévée en lien avec une anovulation régulière) .

AMH et SOPK

Un taux AMH élevé peut être observé chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Cela s'explique par un nombre follicules antraux supérieur à la moyenne. Cependant, cela ne garantit pas une ovulation efficace ni une bonne qualité ovocytes.

[Pigny P et al., 2003, Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism] ont montré que les femmes atteintes de SOPK ont des taux AMH élevés liés à une augmentation du nombre follicules immatures.

Comment mesurer son taux d’AMH ?

Le dosage de l’AMH

Le dosage hormone antimüllérienne se fait par une prise de sang. Ce test peut être réalisé à n’importe quel moment du cycle, ce qui le rend simple et accessible. Il est idéal pour les femmes qui souhaitent évaluer leur réserve ovarienne.

Que signifient les résultats du dosage AMH ?

• Taux normal : réserve ovarienne correcte, fertilité préservée.

• Taux bas : faible réserve ovarienne, conception plus difficile.

• Taux élevé : réserve ovarienne importante ou suspicion de SOPK.

Un taux hormone doit toujours être analysé en fonction de l'âge, du cycle menstruel et du nombre follicules antraux visibles à l’échographie.

Calculateur d’AMH : estimer sa réserve ovarienne facilement

Notre calculateur AMH permet d’estimer votre réserve ovarienne à partir de votre taux AMH et de votre âge. Cet outil s’appuie sur des modèles statistiques basés sur les études scientifiques.

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Attention : cet outil ne remplace pas un bilan fertilité médical complet. Pour toute décision, il est important de consulter un professionnel de santé.

 

Que faire en cas de faible taux d’AMH ?

Ovulae : le complément alimentaire Imane HARMONIE

Ovulae - Imane Harmonie est un complément alimentaire spécialement conçu pour les femmes avec une faible réserve ovarienne. Il contient des actifs reconnus pour soutenir l’équilibre hormonal et la qualité ovocytaire.

En effet, certaines vitamines et micronutriments peuvent soutenir indirectement la santé ovarienne, la qualité des ovocytes et potentiellement contribuer à préserver un bon taux d'AMH (hormone antimüllérienne), bien que cette hormone ne puisse pas réellement augmenter de façon permanente par une simple supplémentation. Voici les vitamines les plus importantes pour soutenir la fonction ovarienne et la réserve ovarienne :

1. Vitamine D

• Rôle : Régule les gènes impliqués dans la production d’AMH par les cellules granulosa.

• Les Études  : ont démontré une corrélation positive entre les taux de vitamine D et les taux d’AMH.

• Sources : Soleil, foie de morue, jaune d’œuf, supplémentation végétale (comme RISING D3 à base de lichen 🌱).

 2. Vitamine E (tocophérol)

• Rôle : Antioxydant puissant, elle protège les follicules antraux du stress oxydatif, essentiel pour maintenir la qualité ovocytaire.

• Sources : Huiles végétales (germe de blé, tournesol), amandes, noisettes.

 3. Vitamine C

• Rôle : Soutient la microcirculation ovarienne, améliore l’environnement des ovaires.

• Effet synergique : Optimise l’action de la vitamine E.

• Sources : Agrumes, poivrons, persil, baies, ou sous forme de vitamine C liposomale.

4. Vitamines B9 (acide folique) et B12

• Rôle : Impliquées dans la méthylation de l’ADN, essentielle à la division cellulaire des ovocytes.

• Forme recommandée : Méthylée (5-MTHF pour B9, méthylcobalamine pour B12), surtout en cas de mutation MTHFR.

• Sources : Légumes verts, levure, œufs, foie, suppléments.

 5. CoQ10 (ubiquinone ou ubiquinol)

• Ce n’est pas une vitamine, mais un cofacteur essentiel dans la production d’énergie dans les ovaires.

• Rôle : Améliore la qualité des ovocytes et la fonction mitochondriale.

• Les Études :  ont noté une amélioration de la réponse ovarienne après supplémentation.

Les options naturelles pour améliorer la fertilité Avec une AMH basse

Un mode de vie sain peut soutenir la réserve ovarienne :

[Bentov Y et al., 2010, Human Reproduction] soulignent que la qualité ovocytes peut être influencée positivement par l’alimentation et le mode de vie.

Aliments à favoriser pour soutenir l’AMH et la réserve ovarienne

• Légumes verts à feuilles
  Riches en folates (vitamine B9), antioxydants et fibres, ils soutiennent la détox hormonale et la qualité des ovocytes.
  Exemples : épinards, roquette, persil, kale, brocolis.

• Fruits rouges et baies
  Sources puissantes d'antioxydants (polyphénols, vitamine C) qui protègent les follicules contre le stress oxydatif.
  Exemples : myrtilles, framboises, mûres, fraises.

• Graines et oléagineux
  Apportent du magnésium, des acides gras oméga-3, de la vitamine E et du zinc, essentiels à l'équilibre hormonal.
  Exemples : graines de lin, graines de sésame, noix, amandes.

• Poissons gras sauvages
  Riches en oméga-3 (EPA/DHA), ils soutiennent la régulation inflammatoire et la santé cellulaire ovarienne.
  Exemples : sardines, maquereaux, saumon sauvage.

• Œufs bio
  Sources complètes de protéines, de choline, de vitamines B, D et A. Ils soutiennent la fertilité et la production d’hormones.

• Légumineuses et céréales complètes sans gluten
  Sources de fibres et de minéraux, elles stabilisent la glycémie et soutiennent la sensibilité à l’insuline, importante pour les femmes SOPK.

• Foie (bio ou de volaille)
  Très riche en vitamines A, B12, fer et CoQ10, il soutient la fonction ovarienne et la santé mitochondriale.

• Huile d’olive vierge extra et avocat
  Sources de bons gras qui soutiennent la production d’hormones stéroïdiennes.

Aliments à éviter pour protéger la réserve ovarienne

• Sucres raffinés et aliments ultra-transformés
  Ils perturbent la glycémie, augmentent l’inflammation et le stress oxydatif, facteurs délétères pour la qualité ovocytaire.

• Produits laitiers industriels
  Souvent riches en hormones de croissance et en résidus antibiotiques, ils peuvent nuire à l’équilibre hormonal.

• Gluten en excès (surtout blé moderne)
  Chez certaines femmes sensibles, le gluten peut déclencher une inflammation chronique, nuisible à la réserve ovarienne.

• Acides gras trans et huiles raffinées
  Présents dans les produits industriels, ils nuisent à la membrane cellulaire des ovocytes.

• Viandes transformées
  Les nitrites et autres additifs contenus dans les charcuteries peuvent affecter le métabolisme hormonal.

• Soja non fermenté et en excès
  Trop riche en phytoestrogènes, il peut perturber l’équilibre hormonal naturel chez certaines femmes.

• Café en excès
  Des doses élevées peuvent interférer avec l’absorption de nutriments essentiels et augmenter le stress oxydatif.

• Alcool
  Diminue l’absorption des vitamines du groupe B et affecte la santé des ovocytes.

Traitements médicaux et options en PMA

En cas de faible réserve ovarienne, des traitements fertilité existent :

• Stimulation ovarienne pour augmenter le nombre ovocytes recueillis

• Fécondation In Vitro (FIV)

• Don d’ovocytes si la réserve ovarienne est très faible

• Vitrification d’ovocytes pour les femmes souhaitant concevoir plus tard

FAQ sur l’AMH et la fertilité

À quel âge faut-il mesurer son taux d’AMH ?

Il est recommandé de réaliser un dosage hormone antimüllérienne dès 25 ans si vous envisagez une grossesse dans les années à venir.

Peut-on tomber enceinte avec un faible taux d’AMH ?

Oui, une grossesse est possible, surtout si la qualité ovocytes est bonne. Le recours à un traitement fertilité peut s’avérer nécessaire.

Quel est le taux d’AMH normal ?

Chez les femmes de moins de 35 ans, un taux AMH entre 1,5 et 4 ng/ml est considéré comme normal.

Un taux AMH élevé signifie-t-il une meilleure fertilité ?

Pas toujours. Un taux AMH élevé peut être lié à un SOPK, où la qualité ovocytes est parfois altérée.

Quel taux AMH pour tomber enceinte naturellement ?

Il n’existe pas de seuil fixe, mais un taux hormone anti supérieur à 1 ng/ml est souvent favorable.

Quels sont les signes d’une faible réserve ovarienne ?

• Règles irrégulières

• Cycles raccourcis

• Difficulté à concevoir

• Antécédents familiaux de ménopause précoce