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Spotting et saignements en dehors des règles

Spotting et Saignement hors période de règle

Les saignements en début de grossesse : que faut-il savoir ?

Les saignements vaginaux sont fréquents en début de grossesse, touchant environ 1 personne sur 4, souvent entre la 5ᵉ et la 8ᵉ semaine de gestation. Ces pertes, parfois confondues avec des règles légères, ne signifient pas systématiquement une fausse couche, surtout si elles sont légères. Cependant, des saignements abondants ou inquiétants nécessitent une consultation médicale.

Contrairement aux idées reçues, les saignements précoces ne sont pas toujours dus à l'implantation de l'embryon, mais pourraient être liés à des changements hormonaux, notamment le passage de la production de progestérone de l'ovaire au placenta.

Attention toutefois : un spotting peut être un signe de grossesse extra-utérine, surtout s'il s'accompagne de douleurs abdominales, d'inconfort à l'épaule ou de vertiges. Dans ce cas, une consultation immédiate est essentielle.

Spotting et saignement en dehors des règles : comprendre les causes, les risques et les solutions

Les saignements en dehors des règles, qu’ils soient légers comme le spotting ou plus abondants, suscitent souvent des interrogations et des inquiétudes. Bien que ces pertes soient souvent bénignes, elles peuvent aussi indiquer des déséquilibres hormonaux, des infections ou des pathologies plus sérieuses. Dans cet article, nous vous proposons une analyse approfondie des causes, des conséquences, et des solutions adaptées à ces situations. Nous détaillerons également les études scientifiques pour mieux comprendre ce phénomène.

Comment reconnaître les règles des autres saignements ?

Les règles : un processus naturel après l’ovulation

Les règles se produisent à la fin d’un cycle menstruel normal, qui dure généralement entre 21 et 35 jours, avec une moyenne de 28 jours. Elles résultent d’un processus hormonal où l'ovulation joue un rôle clé. Pendant les règles, le corps expulse l’endomètre (muqueuse utérine), ce qui provoque une perte sanguine de 40 à 80 ml. La quantité est ici importante. 

Les cycles réguliers témoignent d’un bon équilibre hormonal, mais des facteurs comme le stress, une alimentation déséquilibrée ou des maladies peuvent perturber ce cycle. Une étude de Dennett et Simon (2015) souligne que l’absence d’ovulation ou une insuffisance en progestérone peut provoquer des règles irrégulières ou des saignements inhabituels. Comprendre la différence entre règles et spotting permet de mieux détecter les anomalies.

Les autres saignements : signes à surveiller

 

Le spotting  ou métrorragie 

Un saignement vaginal hors des périodes de règles est appelé spotting ou métrorragie. Ces saignements peuvent survenir avant ou après les règles, ou encore au milieu du cycle. Bien qu’ils soient souvent sans gravité, ils nécessitent une attention particulière s’ils sont récurrents, abondants ou accompagnés de douleurs. Par exemple, un spotting persistant pourrait indiquer une endométriose, un fibrome, ou encore une IST comme la chlamydia.

Quelle est la différence entre un spotting et un saignement ?

Le spotting : des pertes légères

Le spotting se caractérise par de légères traces de sang, souvent brunâtres ou rosées mélangé a de la glaire très souvent, qui peuvent apparaitre uniquement au moment ou l'on s'essuie. Ces pertes sont si légères qu'elles ne nécessitent généralement pas de protection hygiénique. Le spotting peut être lié à des changements hormonaux, à une ovulation, ou encore à un début de grossesse.

Spotting et Saignement

 

Les saignements : plus abondants et plus préoccupants

Contrairement au spotting, un saignement est plus abondant, de couleur rouge vif, et peut durer plusieurs jours ou donner l'impression que ce sont des règles très peu abondantes. . Ces saignements peuvent indiquer des causes plus graves, comme une infection génitale, une grossesse extra-utérine, ou un déséquilibre hormonal marqué. Par exemple, un excès d’androgènes, souvent observé chez les femmes atteintes de SOPK (Syndrome des Ovaires Polykystiques), peut provoquer des règles irrégulières ou des métrorragies (Singh et al., 2023).

Quelles sont les causes des saignements en dehors des règles ?

Causes bénignes fréquentes

  1. Spotting d’ovulation
    Lors de l’ovulation, la montée rapide des hormones peut provoquer de légers saignements. Ce phénomène, bénin, survient souvent autour du 14e jour d’un cycle de 28 jours. Sur ce point pas d'inquiétude, il important ici de suivre son cycle et de vérifier que les spottings ne durent pas jusqu'a la prochaine période de règle. Cela pourrait être synonyme d'une phase lutéale trop courte. 

  2. Nidation ou début de grossesse
    Lorsque l’embryon s’implante dans l’utérus, entre 6 et 12 jours après la conception, un spotting léger peut apparaître. Ce saignement de nidation est normal et ne présente pas de risque pour la grossesse.

  3. Saignement anovulatoire
    Dans certains cas, un cycle sans ovulation peut entraîner des saignements irréguliers. Ces saignements sont souvent le signe d’un déséquilibre hormonal et on lieu pendant la période présumé des règles mais ne son pas considérés comme des règles. Car il n'y a pas eu d'ovulation. 

  4. Contraception hormonale
    Les premiers mois d’un nouveau contraceptif (pilule, implant, ou stérilet hormonal) peuvent provoquer des spotting. Ces pertes doivent cependant diminuer avec le temps. En cas de persistance, une adaptation du dosage peut être nécessaire.

  5. Pose ou retrait d’un stérilet
    Le stérilet, en particulier le modèle en cuivre, peut provoquer des spotting ou des saignements prolongés les premiers mois suivant la pose.

  6. Pré-ménopause
    Les fluctuations hormonales associées à la pré-ménopause entraînent souvent des cycles irréguliers et des spotting.

Causes plus graves  de spotting ou saignement nécessitant une consultation médicale

  1. Endométriose
    Cette maladie inflammatoire chronique provoque des douleurs et des saignements en dehors des règles. Le diagnostic est souvent tardif, mais une prise en charge précoce peut soulager les symptômes.

  2. Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK)
    Le SOPK, touchant environ 10 % des femmes en âge de procréer, est souvent associé à des cycles irréguliers et des saignements anormaux. Une gestion adaptée peut inclure des modifications du mode de vie et des traitements hormonaux.

  3. Infections génitales ou IST
    Des infections comme la chlamydia ou la gonorrhée peuvent provoquer des saignements entre les règles, souvent accompagnés de douleurs et de pertes malodorantes.

  4. Grossesse extra-utérine
    Si l’embryon s’implante en dehors de l’utérus, cela peut entraîner des saignements importants et des douleurs. C’est une urgence médicale.

  5. Fibrome ou polype utérin
    Ces excroissances bénignes peuvent causer des saignements abondants, en particulier après un rapport sexuel.

Quelles peuvent être les conséquences des saignements en dehors des règles ?

Risques d’anémie

Des saignements fréquents ou abondants peuvent épuiser les réserves de fer, entraînant une anémie. Cela se manifeste par une fatigue chronique, des essoufflements, et des troubles de la concentration.

Conséquences liées à la cause

Chaque cause de saignement a des implications spécifiques. Par exemple, une IST non traitée peut provoquer des complications graves, comme une infertilité. Une grossesse extra-utérine non diagnostiquée peut entraîner une hémorragie interne. 

Comment gérer et traiter les saignements en dehors des règles ?

  1. Diagnostic précis
    Une consultation médicale est essentielle pour identifier la cause des saignements. Des tests hormonaux, des échographies et des bilans infectieux peuvent être nécessaires.

  2. Modifications du mode de vie
    Un régime riche en fibres, en protéines maigres, et en graisses saines, associé à une activité physique régulière, peut aider à réguler les hormones en particulier si vous souffrez d'une résistance à l'insuline. 

  3. Traitements médicaux
    Selon la cause, un médecin peut prescrire des contraceptifs hormonaux, des suppléments en fer, ou des antibiotiques pour traiter une infection.

  4. Gestion des cas complexes
    Pour des affections comme l’endométriose ou les fibromes, des interventions chirurgicales ou des traitements hormonaux spécifiques peuvent être envisagés.

FAQ : vos questions sur le spotting et les saignements

Comment arrêter le spotting naturellement ?

Pour répondre à cette question, il est essentiel d’identifier la cause des spottings. Un rendez-vous chez le gynécologue est fortement recommandé pour obtenir des réponses précises. Voici les étapes à considérer :

  1. Effectuer un bilan sanguin complet : Cela permettra de déterminer si les saignements sont liés à un déséquilibre hormonal.

  2. Réaliser des examens d’imagerie : Une échographie et une IRM peuvent aider à diagnostiquer des conditions comme l’endométriose, l’adénomyose, ou encore détecter la présence de polypes ou de fibromes.

En complément, adopter une alimentation équilibrée, gérer efficacement le stress, et inclure des suppléments en oméga-3 dans votre routine peuvent contribuer à réduire le spotting. Vous pouvez également envisager notre gamme de produits : Isis phase 1 (à prendre avant l’ovulation) et Isis phase 2 (à prendre après l’ovulation) pour un soutien hormonal ciblé.

Spotting ou nidation : comment faire la différence ?

Le spotting de nidation est léger, brunâtre, et survient environ une semaine après l’ovulation. Consultez votre médecin pour confirmation. Les spottings qui ont lieu juste avant les règles sont en générales vers J12-14, la prise de la température basale permettrais également de voir si les spottings son associé a une phase lutéale trop courte ou bien a une baisse de progesterone anticipée. 

Spotting juste avant les règles ou grossesse  ?

La température basale est un outil précieux pour différencier les spottings avant les règles des spottings liés à une grossesse, car elle reflète les variations hormonales du cycle menstruel.

Température basale et spottings avant les règles :

  1. Profil de température :
    • Après l’ovulation, la température basale augmente en réponse à la production de progestérone.
    • Si les spottings surviennent avant les règles, on observe souvent une chute progressive de la température basale. Cela peut indiquer une insuffisance en progestérone ou une phase lutéale trop courte, rendant la muqueuse utérine instable et entraînant des saignements précoces.
  2. Interprétation :
    • Une baisse de température quelques jours avant les spottings suggère que les règles approchent.
    • Une phase lutéale inférieure à 10-12 jours, détectée grâce à la température, peut être un signe de déséquilibre hormonal nécessitant une consultation.

Température basale et spotting de nidation (grossesse) :

  1. Profil de température :
    • Si une grossesse débute, la température basale reste élevée de manière continue après l’ovulation (habituellement au-dessus de 37°C), car la production de progestérone est maintenue par le corps jaune.
    • Dans certains cas, une légère baisse temporaire de la température (appelée "drop de nidation") peut être observée autour du 6e au 10e jour après l’ovulation, au moment de l’implantation. Elle est souvent suivie d'une reprise de températures élevées.
  2. Interprétation :
    • Si les spottings surviennent avec une température constamment élevée, cela peut être un signe de nidation et donc d’une grossesse en cours.

Comment utiliser la température basale pour distinguer les deux ?

  1. Spottings avant les règles :
    • Température qui chute progressivement avant ou pendant les saignements.
    • Phase lutéale courte ou irrégulière (<10 jours).
  2. Spottings de grossesse (nidation) :
    • Température reste élevée après l’ovulation.
    • Éventuellement, un léger creux (drop) suivi d’une hausse persistante.

Spotting sous pilule : est-ce inquiétant ?

Non, mais si cela persiste après trois mois, parlez-en à votre médecin pour ajuster la prescription.

 

Les saignements en dehors des règles, qu’ils soient légers ou abondants, nécessitent une attention particulière. Bien que souvent bénins, ils peuvent être le signe d’un problème sous-jacent. Une consultation médicale, associée à une meilleure hygiène de vie, est la clé pour gérer ces symptômes efficacement. Restez à l’écoute de votre corps, et n’hésitez pas à consulter un professionnel pour une prise en charge adaptée.

Sources

  1. Dennett CC, Simon J. "The Role of Polycystic Ovary Syndrome in Reproductive and Metabolic Health." Diabetes Spectr. 2015;28(2):116-120. doi:10.2337/diaspect.28.2.116
  2. Singh S, Pal N, Shubham S, et al. "Polycystic Ovary Syndrome: Etiology, Current Management, and Future Therapeutics." J Clin Med. 2023;12(4):1454. doi:10.3390/jcm12041454

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