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Zinc et SOPK : son importance

Zinc et SOPK : son importance

Le Zinc et le SOPK : un allié souvent oublié

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal qui touche environ une femme sur dix en âge de procréer. Ses symptômes sont multiples : cycles irréguliers, infertilité, acné, chute de cheveux, pilosité excessive, surpoids ou encore résistance à l’insuline.

Face à la complexité du SOPK, de nombreuses femmes cherchent à mieux comprendre comment l’alimentation et les compléments alimentaires peuvent les aider. Parmi eux, le zinc attire de plus en plus l’attention. Cet oligo-élément, souvent négligé, joue pourtant un rôle essentiel dans la santé hormonale, métabolique et immunitaire.

Des études montrent que les femmes atteintes de SOPK présentent souvent des niveaux plus faibles de zinc (Nasiadek M. et al., 2020). Ce déficit pourrait contribuer à l’aggravation des symptômes, de la résistance à l’insuline aux troubles de la peau.

Qu’est-ce que le zinc ?

Le rôle fondamental du zinc

Le zinc est un oligo-élément essentiel, impliqué dans plus de 300 réactions enzymatiques et au cœur d’au moins 2000 processus génétiques . Ses fonctions principales incluent :

  • la division et la croissance cellulaire,

  • la synthèse des protéines,

  • le soutien du système immunitaire,

  • la cicatrisation,

  • la régulation de la glycémie et du cholestérol,

  • la fertilité et la reproduction.

Le zinc agit aussi comme antioxydant, réduisant le stress oxydatif et l’inflammation, deux mécanismes clés dans l’aggravation du SOPK.

Les apports recommandés

Les besoins varient selon le sexe et l’état physiologique :

  • Femmes adultes : 8 mg/jour.

  • Hommes adultes : 11 mg/jour.

  • Femmes enceintes ou allaitantes : 11 à 12 mg/jour.

Comme le corps ne stocke pas le zinc, il doit être apporté quotidiennement par l’alimentation ou la supplémentation.

Sources alimentaires

Le zinc se retrouve dans :

  • Produits animaux : huîtres, crabes, bœuf, volaille.

  • Produits végétaux : lentilles, pois chiches, graines de courge, noix de cajou, quinoa.

Le zinc d’origine animale est mieux absorbé, car les phytates des végétaux réduisent sa biodisponibilité. Trempage, germination ou fermentation augmentent cette absorption.

SOPK et carence en zinc : un lien reconnu

Des niveaux plus bas chez les femmes SOPK

Plusieurs études montrent que les femmes atteintes de SOPK présentent des taux de zinc plus faibles que la population générale (Nasiadek M. et al., 2020 ; Abedini M. et al., 2019). Ce déficit est observé aussi bien chez les patientes obèses que normo-pondérales, ce qui suggère un lien direct avec le SOPK lui-même.

Les causes possibles

  • Alimentation insuffisante : régime pauvre en protéines animales.

  • Absorption réduite : liée à l’intestin ou aux phytates alimentaires.

  • Excrétion accrue : pertes urinaires ou digestives.

  • Besoins accrus : liés au stress oxydatif et inflammatoire du SOPK.

Les conséquences d’un déficit en zinc chez les femmes atteintes de SOPK

Un apport insuffisant en zinc peut avoir des effets en cascade sur l’organisme. Chez les femmes atteintes de SOPK, cette carence peut non seulement accentuer les symptômes déjà présents, mais aussi favoriser de nouvelles complications.

Résistance à l’insuline aggravée en cas de carence en zinc chez les femmes SOPK 

Le zinc est directement impliqué dans la synthèse, le stockage et la libération de l’insuline. Lorsque les apports sont insuffisants, l’organisme devient moins efficace pour réguler la glycémie. Cela accentue la résistance à l’insuline, présente chez plus de 70 % des femmes atteintes de SOPK (Calcaterra V. et al., 2021). Cette résistance favorise le stockage des graisses, la prise de poids et augmente le risque de diabète de type 2.

Désordres lipidiques

Un déficit en zinc est associé à des anomalies du profil lipidique. Les études montrent une élévation du cholestérol total, du LDL (« mauvais cholestérol ») et des triglycérides, ainsi qu’une baisse du HDL (« bon cholestérol ») (Pourteymour F. et al., 2010). Ces déséquilibres augmentent le risque cardiovasculaire, déjà plus élevé dans le SOPK.

Problèmes de peau et acné liée au carence en zinc dans le SOPK 

Le zinc joue un rôle anti-inflammatoire et régule la production de sébum. Une carence peut entraîner une aggravation de l’acné, particulièrement fréquente chez les femmes SOPK à cause de l’excès d’androgènes.

Chute de cheveux et hirsutisme

Le zinc joue un rôle clé dans le métabolisme des hormones sexuelles, en particulier les androgènes. Parmi eux, la testostérone peut être transformée en une forme plus puissante : la dihydrotestostérone (DHT). Cette transformation est réalisée par une enzyme appelée 5-alpha réductase.

Lorsque les apports en zinc sont insuffisants, l’activité de cette enzyme peut devenir plus marquée, favorisant la conversion de la testostérone en DHT (Leake A. et al., 1984). Or, la DHT est beaucoup plus active que la testostérone au niveau des follicules pileux.

  • Sur le cuir chevelu : la DHT agit directement sur les récepteurs androgènes des follicules capillaires. Elle réduit leur taille, raccourcit la phase de croissance (anagène) et favorise la miniaturisation des cheveux. Ce processus est l’une des causes principales de l’alopécie androgénétique (perte de cheveux localisée sur le sommet ou les tempes).

  • Sur le visage et le corps : paradoxalement, la DHT stimule la croissance des poils dans les zones androgéno-dépendantes (menton, lèvre supérieure, thorax, abdomen). Résultat : une pilosité excessive appelée hirsutisme, fréquente chez les femmes atteintes de SOPK.

Ainsi, un déficit en zinc peut accentuer le déséquilibre androgénique déjà présent dans le SOPK. Non seulement il favorise la perte de cheveux sur le cuir chevelu, mais il aggrave aussi l’hirsutisme.

Baisse de la fertilité

Le zinc intervient dans la maturation des follicules ovariens et la qualité des ovocytes. Une carence peut donc réduire les chances de conception et compliquer les parcours de fertilité.

En résumé, le déficit en zinc peut alimenter un véritable cercle vicieux dans le SOPK : plus de résistance à l’insuline, plus d’inflammation, des déséquilibres lipidiques et hormonaux aggravés.

Signes et symptômes d’une carence en zinc

Il est important de reconnaître les signaux qui peuvent indiquer un manque de zinc, même si ces symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent avoir d’autres causes.

Manifestations physiques

  • Chute de cheveux diffuse ou accentuée.

  • Hirsutisme aggravé par un déséquilibre androgénique.

  • Acné persistante ou inflammatoire.

  • Cicatrisation lente des plaies et petites coupures.

Fragilisation du système immunitaire

Un déficit entraîne une immunité affaiblie, avec une tendance à développer plus fréquemment des infections (rhumes, angines, cystites).

Troubles digestifs et perte de poids

Une carence peut causer diarrhées chroniques, perte d’appétit et parfois un amaigrissement involontaire, ce qui fragilise encore davantage l’organisme.

Perturbations sensorielles

Des changements au niveau du goût ou de l’odorat sont parfois observés, le zinc étant impliqué dans ces fonctions.

Symptômes cognitifs et reproductifs

Certaines femmes rapportent une fatigue persistante, du brouillard mental et une baisse de la concentration. La fertilité peut aussi être compromise, avec des cycles moins réguliers ou des ovulations de moindre qualité.

Le diagnostic biologique

Le dosage se fait par analyse du zinc sérique ou plasmatique. Mais les résultats restent difficiles à interpréter, car le zinc est fortement régulé par l’organisme. Malgré ces limites, c’est aujourd’hui l’indicateur le plus utilisé pour évaluer un déficit.

Les bienfaits du zinc pour le SOPK

Amélioration de la sensibilité à l’insuline

Jusqu’à 95 % des femmes SOPK présentent une résistance à l’insuline (Calcaterra V. et al., 2021). Le zinc joue un rôle central dans la synthèse et la libération de l’insuline.

  • Une étude de Foroozanfard F. et al. (2015) a montré que 50 mg de zinc par jour pendant 8 semaines réduisaient significativement l’insuline à jeun et l’indice HOMA-IR.

  • Ces résultats suggèrent un effet bénéfique sur la régulation glycémique et la prévention du diabète de type 2.

Effets sur le cholestérol et les triglycérides

Les femmes SOPK présentent souvent une dyslipidémie.

  • Dans une étude de Pourteymour F. et al. (2010), la supplémentation en zinc a réduit de façon significative le cholestérol total, le LDL et les triglycérides après 8 semaines.

Impact sur l’hirsutisme et l’alopécie

L’excès d’androgènes entraîne une pilosité excessive et une perte de cheveux.

  • Jamilian M. et al. (2016) ont montré que 50 mg/j de zinc réduisaient l’hirsutisme et la chute de cheveux.

  • Le zinc inhibe partiellement la conversion de la testostérone en DHT, hormone responsable de l’alopécie androgénétique.

Amélioration de la peau

L’acné est fréquente dans le SOPK.

  • Zheng G. et al. (2015) ont observé une amélioration modeste de l’acné après supplémentation en zinc.

  • Son effet antioxydant et anti-inflammatoire pourrait expliquer ces résultats.

Réduction de l’inflammation

Une étude de Jamilian M. et al. (2016) a montré une baisse significative de la CRP ultra-sensible après supplémentation. Cette protéine est un marqueur d’inflammation chronique.

En résumé, le zinc peut agir sur plusieurs fronts du SOPK : métabolisme du glucose, cholestérol, pilosité, cheveux, acné et inflammation.

Sources alimentaires de zinc

Produits animaux riches en zinc

  • Huîtres : 6 huîtres couvrent plus de 300 % des besoins quotidiens.

  • Crabe d’Alaska : 7,6 mg pour 100 g.

  • Bœuf haché : 100 g couvrent environ 40 % des apports journaliers.

  • Volaille : 100 g apportent 2 à 3 mg.

Sources végétales intéressantes

  • Graines de chanvre : 3 càs = 40 % des besoins.

  • Graines de courge, tournesol, noix de cajou.

  • Lentilles, pois chiches, haricots, edamame.

  • Quinoa, riz complet, avoine.

Astuces pratiques

  • Faire tremper ou germer les légumineuses.

  • Privilégier le pain au levain, qui réduit les phytates.

  • Associer protéines animales et végétales pour équilibrer les apports.

Supplémentation en zinc : conseils pratiques

Dosage recommandé

  • Apports journaliers : 8 mg pour les femmes, 11 mg pour les hommes.

  • Études sur le SOPK : 30 à 50 mg par jour, souvent via le sulfate de zinc.

  • Limite supérieure : 40 mg par jour (EFSA).

Risques d’excès

  • Troubles digestifs (nausées, diarrhées, douleurs).

  • Carence en cuivre (risque d’anémie).

  • Baisse du cholestérol HDL.

Formes disponibles

  • Zinc picolinate : excellente biodisponibilité.

  • Zinc citrate ou gluconate : bonne absorption.

  • Vérifier la certification USP ou NSF pour garantir la qualité.

Conclusion

Le zinc est un oligo-élément discret mais essentiel pour la santé des femmes atteintes de SOPK. Les études montrent qu’il peut améliorer la sensibilité à l’insuline, réduire le cholestérol, atténuer l’hirsutisme et la chute de cheveux, améliorer l’acné et diminuer l’inflammation.

La priorité reste d’intégrer des aliments riches en zinc dans l’alimentation quotidienne. La supplémentation peut être une option intéressante, mais elle doit toujours être encadrée pour éviter les excès et assurer un équilibre optimal.

Prendre soin de son apport en zinc, c’est peut-être ajouter une pièce importante au puzzle complexe qu’est le SOPK.